Mohamed SNEIBA

Marché de Poisson de Nouakchott : Excursion, survie et affaires

Plage des Pêcheurs de Nouakchott

La plage des pêcheurs, naguère connue pour être le parcours de promenade pour tout Noukchottois féru de la mer, ou citoyen mauritanien de l’intérieur qui a longtemps entendu parler de cette immensité bleue qu’on appelle océan et qui veut la découvrir, perd son nom originel pour celui, plus commercial, de « Marché au Poisson ». Pourtant, cette infrastructure fruit de la coopération entrela Mauritanieet le Japon continue à être à la fois un haut lieu d’affaires (commerce du poisson), d’excursion (des familles continuent toujours de visiter la place) et de survie pour des milliers de mauritaniens qui exercent de petits métiers liés à la pêche.

 

En cette matinée de mardi 25 septembre 2012 où le marché ressemble plus à un chantier en pleine réfection, l’activité qui règne chaque jour autour du poisson bat son plein.

Ici, c’est véritablement une tour de Babel. Toutes les langues du pays (hassaniya, pulaar, wolof, soninké) se mélangent dans un effroyable vacarme que seuls les habitués des lieux peuvent supporter. Le summum de cette activité qui célèbre la « fête » du poisson est le débarquement des prises, entre 18 heures et 20 heures, quand les gens se bousculent pour ne pas rater une bonne affaire. C’est alors que ceux qui sont là uniquement pour acheter leur consommation hebdomadaire de poisson frais entre en compétition directe avec les marchandes qui ravitaillent les marchés de Nouakchott et les propriétaires des poissonneries et autres bureaux de mareyeurs qui achètent en gros des espèces comme le mérou, la dorade et le « thiof » pour les besoins de l’exportation vers l’extérieur, ou de l’acheminement de grandes quantités de poisson à valeur marchande moindre (courbines et sardinelles) vers certains villes de l’intérieur (Kaédi, Boghé, Bababé, Kiffa, Aleg). Plusieurs groupes se forment alors autour de camionnettes d’un autre âge qui, poussives, déversent leurs cargaisons sur une bâche ou l’on peut contempler les « prises » de la journée.

Il faut dire que les Mauritaniens ne sont plus, depuis le milieu des années 80, les premiers consommateurs de leur meilleur poisson. La découverte des marchés d’Europe, d’Asie et, dans une moindre mesure de l’Amérique, les privent de plus en plus des ressources halieutiques du pays qui, au même titre que le fer, sont devenues un produit qui alimente le marché en devises fortes (euros et dollars) nécessaires pour l’achat d’autres produits consommés à grande échelle (riz, sucre, blé, lait, huile, etc.) De telle sorte que le bon poisson est devenu un mets de luxe. On se rappelle que, au cours de la période de « Rectification », au lendemain du coup d’Etat du 6 août 2008, le ministre dela Pêcheet de l’Economie maritime de l’époque, a essayé d’inverser la tendance, quand il avait interdit l’exportation de certaines espèces de poisson à haute valeur commerciale pour permettre aux ménages mauritaniens de pouvoir les retrouver, à nouveau, dans leurs plats. Une mesure qui avait permis aux Mauritaniens de savourer à nouveau le goût du poisson de qualité. De nombreux pères de famille qui ont pris l’habitude d’aller faire eux-mêmes le « marché » du poisson, étaient alors tout heureux de le trouver à 500 ouguiyas le kilogramme. On était loin de la période où il fallait débourser 1500 ou 2000 UM, si on ne veut se rabattre sur les petites espèces (sardinelles) qui font pourtant le bonheur des ménages pauvres mauritaniens.

 

Mais la mesure a  été jugée « catastrophique » par ceux qui avaient investi d’énormes moyens dans l’exportation du congelé vers l’Europe et qui misaient, dans d’autres domaines d’activités, sur l’importance des apports en devises générés par les exportations du poisson. Il faut reconnaître également que le désir de permettre aux Mauritaniens pauvres d’avoir dans leurs plats un poisson de qualité a eu comme effet négatif de diminuer les réserves en devises du pays qui ont connu une chute vertigineuse provoquant le courroux d’opérateurs du secteur jaloux de leur autonomie commerciale.

On semble pourtant revenir aujourd’hui à une situation plus clémente. Ala Plagedes Pêcheurs (ou au Marché du Poisson, si vous préférez), le kilogramme de thiof (mérou) se négocie à des prix raisonnables. C’est ce qui fait dire à l’une des nombreuses femmes agglutinées autour d’une montagne de ce poisson destiné aux pauvres que si certains sont là pour brasser des affaires, la plupart viennent parce que la plage des pêcheurs constitue leur moyen de survie. Elle affirme qu’il y’en a qui arrivent sans le sous mais repartent quand même avec de quoi assurer le repas de demain.

Ici, tout le monde s’occupe à quelque chose. Il y a les activités liées certes au commerce du poisson mais il y a aussi celles florissantes, des services que l’on retrouve aux alentours de tout marché : vendeurs de thé, de beignets, de cartes de recharge, de « bissabe » et même de films vidéos, comme si les pêcheurs ou ceux qui survivent grâce à leur métier ont un peu de temps à accorder à la distraction.

La crise perceptible à certains niveaux de l’activité économique du pays a contribué à l’amélioration du commerce intérieur du poisson. On n’est plus au temps où les pêcheurs vous disent eux-mêmes qu’ils préfèrent traiter avec « les hommes d’affaires qui payent beaucoup mieux que les consommateurs ». Aujourd’hui, l’essentiel des prises des 3000 pirogues des alentours de la capitale ne part plus pour l’exportation car même au niveau de la pêche industrielle, le marché européen et asiatique n’est plus aussi florissant qu’il l’était entre 1985 et 2002. Dans ce qui était « l’âge d’or » de la pêche mauritanienne, les hommes d’affaires, récemment arrivés dans ce secteur, rivalisent de propositions attractives pour recruter les pêcheurs : « Venez pêcher pour moi. Si vous n’avez qu’une pirogue, je vous paye un moteur. Si vous n’avez ni l’un ni l’autre, je vous achète les deux et les équipements. Vous rembourserez petit à petit sans intérêts avec l’argent que vous gagnerez. » De bonnes dispositions qui aujourd’hui, nous dit un vieux pêcheur, relèvent de l’histoire ancienne.

 

Sneiba Mohamed


Crise politique en Mauritanie : En attendant une solution miracle

Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine, président de l’UPR, parti au pouvoir en Mauritanie

Hibernation. C’est le mot juste pour qualifier ce qui se passe aujourd’hui sur la scène politique en Mauritanie. Entre l’optimisme béat de la majorité et le pessimisme apocalyptique de l’opposition, on a l’impression de tourner en rond. On entretient la crise de part et d’autre sans se donner la peine de penser, véritablement, à ce qui peut contribuer à la résoudre. Même au niveau de l’organisation des futures élections municipales et législatives, le temps presse mais on ne s’empresse pas de régler cette question qui revêt un caractère constitutionnel certain. Oubliant que le pourrissement de la situation ne fait que compliquer la donne.

Il est évident aujourd’hui qu’on est sorti de la logique des « justifications » (de ce qui va ou ne va pas) pour entrer dans celle de la déculpabilisation. Pour dire qui est responsable du blocage actuel ? Qui empêche le pays de retrouver une « normalité » qui n’est jugée en fait qu’à l’aune de la reconnaissance mutuelle (entre le pouvoir et son opposition) en tant que parties prenantes du jeu démocratique, avec ses qualités et ses défauts, et de la possibilité d’organiser, à intervalles réguliers, des élections qui doivent être le seul mode valable d’accession au pouvoir.

La Coordination de l’opposition démocratique (COD) doit avoir compris que les marches, meetings et sit-in, à eux seuls, ne règlent pas les problèmes sans cette prise de conscience de la nécessité de négocier les termes d’une sortie de crise à court terme par le biais de l’organisation concertée des élections municipales et législatives avant l’échéance présidentielle de 2014.

Le temps où l’opposition et la majorité « se répondent » par l’organisation de meetings est dépassé. Il ne s’agit plus de se dire « Qui a remporté cette manche ? » mais « qui est capable d’avancer une idée de réel compromis pour sortir de la crise » ?

Car à quoi sert-il de montrer ses biceps pour un pouvoir en bute à des problèmes de toutes sortes ? Que gagne l’opposition à suivre la même voie de l’escalade ? Des questions qui soulignent l’ampleur du fossé qui sépare désormais les deux camps.

Que la COD qui  s’apprêterait à reprendre ses activités de protestation et d’exigence du départ d’Aziz comprenne que ce qui n’a pas été possible depuis 2009, au moment où le pouvoir éprouvait des difficultés « d’installation » n’est pas de toute évidence au dernier virage du quinquennat du président Aziz. Elle doit donc penser sa stratégie autrement, en fonction du bilan du pouvoir mais aussi de ce qui lui reste pour envisager un second mandat plus que probable.

De son côté, la Majorité qui se réduit de plus en plus au parti au pouvoir l’Union pour la République (UPR), doit cesser son « cinéma », comme on dit.

Comment nier que la vie du Mauritanien ordinaire, non politisé, n’est faite, bien avant le changement du 3 août 2005, que de problèmes en série ? Si l’on convient que Maaouiya menait le pays droit contre le mur, on ne peut pas dire pour autant que les régimes qui lui ont succédé amorcent le bon virage pour le sauver. Depuis « la chute du dictateur », la noria du désespoir continue. La transition militaire 2005-2007 qui devait être une rupture définitive avec le cycle des coups d’Etats, n’était en réalité qu’une reprise en main d’un processus bien réglé. Et même la « Rectification », coup d’Etat contre Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, n’a fait que donner à la Mauritanie la palme d’or, en matière de prise du pouvoir par la force. Elle s’est avérée n’être qu’une pause, une sorte de «repos du guerrier», pas plus. Le début de l’Histoire, l’éternel recommencement, a pris le visage de cette «Rectification» qui a remis la Mauritanie dans l’ordre normal des choses, alors qu’on commençait à la citer en exemple de «bonne démocratie», comme on parle de bonne gouvernance !

« Rien ne se perd, tout se transforme »

On se surprend nous-mêmes à penser que tout ce que nous avons entrepris, pour oublier le Système Taya, n’était qu’un jeu dans lequel chacun avait son rôle bien défini à jouer. En fait, un contrat de dupes qui donnait à l’opposition démocratique à l’Ancien Régime le mauvais rôle, celui de « pacifier » les rapports avec les rescapés du Système, de prêcher la bonne parole à l’extérieur, pour amener la communauté internationale à croire en le processus mis en branle par les militaires du CMJD (Conseil militaire pour la justice et la démocratie) mais surtout, à servir de caution à la bonne transparence des élections, en participant à la course présidentielle précédée par celles des municipales et des législatives. Tous les malheurs de l’opposition viennent de là. Elle n’a pas su discerner, à temps, le jeu qui a permis au Système de reprendre la main. Même les militaires qui donnaient l’impression d’être les maîtres du jeu, étaient en réalité – déjà – les otages et (les victimes) de la machine mise en branle par les forces qui refusent le changement.

Toutes les crises vécues par le pays, depuis, ne sont qu’un enchainement de causes à effets. Des « transformations » – retour – vers le système. Là encore, l’opposition qui a pris la (mauvaise) habitude de prendre ses rêves de pouvoir pour la réalité, doit éviter de s’engager, à nouveau dans un processus de résolution de la crise, au nom d’un accord comme celui de Dakar, pour revenir ensuite crier à la fraude dans une élection qu’elle est condamnée à perdre faute de préparation. Un autre coup dur pour elle, qui pourrait mettre un terme à la vie politique de ses leaders actuels qui auront, une fois encore, joué et perdu.

C’est pour dire que l’opposition, même si elle a raison sur certains aspects de la critique qu’elle formule aujourd’hui à l’encontre du pouvoir (mauvaise gestion économique, amateurisme en politique, risque de déflagration sociale, mauvais choix diplomatiques) doit tempérer ses ardeurs pour être en adéquation avec son souci de préserver l’intégrité du pays, sa stabilité et sa cohésion. A trop tirer sur la ficelle, elle risque de casser. Et pousser l’extrémisme dans le verbe jusqu’à traiter le président Aziz de tous les mots n’aura, comme effet, que de le rendre encore plus favorable aux thèses de ceux qui, au sein de sa majorité, refusent, justement, qu’il pense au dialogue avec la COD.

Sneiba Mohamed


MESSAOUD : Pourquoi il dérange

« La politique c’est l’art du possible ». On dit aussi « l’art de mentir » ou « l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ». Très justement, ces trois sentences s’appliquent à la pratique de la politique chez nous, depuis que la Mauritanie a rompu les amarres avec la France. L’on considère cependant que l’avènement de ce que l’on appelle communément ici la « démocratie », sous le régime de Taya, a dépravé les mœurs politiques des mauritaniens qui font de cette « science » non pas une sorte d’appoint à leurs activités professionnelles et quotidiennes mais une occupation de tout le temps.

Aujourd’hui que la classe politique mauritanienne est divisée en trois camps, la Majorité, d’un côté, la Coordination de l’opposition démocratique (COD), de l’autre, et la Coalition pour une Alternance Pacifique (CAP), au centre, il est clair que les trois sentences citées plus haut prennent tout leur sens. Les deux premières constituant l’essentiel de la Bipolarité, qui était le maître mot de la politique, depuis Taya, avec une opposition qui se suffit de mettre en pratique le principe de la politique comme « l’art du possible »,  et un pouvoir qui sait qu’elle est plutôt « l’art de mentir ». La cassure survenue au sein de la COD, avec le départ de l’Alliance populaire progressiste (APP), d’Al Wiam et de Sawab, a ouvert la voie, en Mauritanie, et pour la première fois, à une vision médiane, constructive mais complexe, de la politique comme « l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ».

Et, effectivement, le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, met en avant aujourd’hui, à travers son initiative visant à sortir le pays de la crise dans laquelle il se débat depuis trois ans, ce « nécessaire » compromis que refusent, justement, la Majorité et la COD. Un refus qui ne laisse pas de place à autre chose que cette Bipolarité frontale, « ce moi ou rien » qui a toujours constitué l’essence de la politique en Mauritanie, et qui est à l’origine de tous les problèmes que le pays rencontre aujourd’hui, parce qu’il équivaut à un refus de changer, en mieux, et à la volonté de rafistoler en jouant toujours et toujours la carte du court et moyen termes. On ne cherche pas à bâtir quelque chose de solide, pour que l’on sorte enfin de cet « œil du cyclone ». Une attitude que représente, parfaitement, les solutions précaires que les mauritaniens ont apporté à leurs problèmes en 2005, en organisant une transition démocratique juste pour tenir des élections, élire un parlement et un président de la République, et en 2008, pour permettre au général Aziz de muer de putschiste à « président démocratiquement élu ».

Eviter les mêmes pièges

La finalité du dialogue entre la Majorité et ce qui est maintenant la CAP doit être, justement, de sortir le pays de cette précarité politique. Un énième retour à la case départ n’aura comme effet que faire douter les mauritaniens de leurs capacités à être comme les autres. A se dire, par exemple, que le Sénégal voisin a su éviter de sombrer dans la violence, à la veille d’élections données pourtant pour très risquées par l’ensemble de la communauté internationale. Pourquoi pas la Mauritanie, même si la particularité du pays est celle d’être l’une des têtes de listes dans les coups d’Etat en Afrique et dans le monde arabe ? Il suffit, tout simplement, que le peuple comprenne, comme l’a dit Castro, qu’il n’existe pas de mythe du « libérateur », que c’est lui-même qui se libère des chaînes de la politique comme « art de mentir » et à trouver la voie et les moyens qui lui permettent de juger les hommes sur leur bilan, de les récompenser ou de les punir. Par la voie des urnes.

Ainsi, Messaoud a tout à fait raison de refuser le « dégage » de la COD, sans toutefois suivre aveuglement le pouvoir dans ses errements quotidiens. Le pouvoir est souverain dans sa gestion des affaires publiques. L’élection du président Aziz, le 19 juillet 2009, lui donne ce droit de penser et agir pour le peuple. Pour cinq ans. L’erreur est donc permise mais il doit savoir, lui et son gouvernement, qu’ils sont responsables de tant de gâchis. Au peuple de savoir, à la prochaine échéance, dire non à la répétition de telles erreurs. A la COD, et à l’opposition de manière générale, de mobiliser pour que les populations se sentant abusées par le pouvoir, ne lui accordent pas leur suffrage aux prochaines élections. C’est cela la politique, en tant qu’art du possible ou de « rendre possible ce qui est nécessaire ».

Si le président de l’Assemblée nationale dérange aujourd’hui, c’est parce qu’il a su promouvoir cette voie de sagesse, cette pratique politique qui retrouve l’essence même de cet Art tel que l’avait conçu Aristote et tel qu’il a été vécu par les plus grandes démocratie. On cherche ici, pour une fois, à sortir des calculs qui ne prennent en considération que l’intérêt du groupe ou de la personne, sans aucun égard pour la Mauritanie et les Mauritaniens. L’idée même du refus de la violence, de l’opposition aux idées non aux personnes est le fondement d’une nouvelle vision de la politique qui, si elle est comprise par tous, consacrera ce « changement  constructif » promis par Aziz mais détourné de sa finalité par son entourage. Elle redonne la force au peuple qui, en jouant pleinement son rôle d’arbitre entre les différents camps politiques, devient « maître et possesseur » de son destin.


Une nouvelle vie commence

Je considère que c’est une nouvelle consécration, modeste certes, ma sélection par RFI parmi 150 blogs nouvellement inscrits dans le réseau Mondoblog. Une nouvelle vie commence. A 47 ans, il faut savoir s’arrêter pour faire un bilan. un bilan de ce qui est déjà derrière vous mais aussi de ce que vous pouvez faire – de mieux – pour ne pas dire, en fin de parcours: « j’ai échoué !  »

C’est un constat qui ne concerne que les choses auxquelles nous avons accordées de l’importance. Ce qui a constitué notre passion, notre raison d’être. Dans mon cas, le journalisme est devenu MA RAISON D’ETRE, depuis le jour où j’ai gagné un troisième prix à Chaab (Le peuple), journal officiel de la République islamique de Mauritanie. D’écrivant (professeur de lettres de formation), je voulais devenir écrivain (journaliste), bien que la ligne de démarcation entre les deux, en Mauritanie surtout, n’est pas si évidente. La presse indépendante « fonctionne » avec une bonne partie du personnel enseignant qui, comme moi, se sont transformés en journalistes « occasionnels » avant de devenir des journalistes tout court. Une expérience de plus de vingt ans qui doit me permettre maintenant de vivre pleinement cette nouvelle expérience et d’ajouter une nouvelle corde à mon arc. C’est donc parti !